Comment préserver son énergie vitale ?

Nous avons tous un certain potentiel d’énergie, une réserve que nous devons apprendre à utiliser de manière positive et à ne pas disperser inutilement. Cette énergie nous permet d’affronter les situations du quotidien avec motivation et optimisme, afin de profiter un maximum de toutes les opportunités qui se présentent à nous.

Cette réserve d’énergie est la clé pour dépasser tous les obstacles rencontrés sur notre chemin. Elle est un élément déterminant de notre développement personnel et professionnel, de notre rayonnement en tant qu’être. Au travers de pratiques énergétiques régulières, nous pouvons entretenir chaque jour ce potentiel pour mettre en œuvre nos qualités et talents, tout ce qui nous permet de nous distinguer comme individu.
Mais d’une manière complémentaire, il est aussi nécessaire d’arrêter de se vider continuellement de notre énergie vitale.

Sans que nous nous en rendions compte, nous n’écoutons pas ce qui est réellement important, laissant prendre aux choses que nous croyons futiles, une place qu’elles ne devraient pas avoir. Il existe différents processus de pertes d’énergie, externes et internes, qui viennent perturber notre réserve d’énergie, en l’épuisant inutilement. Nous sommes tellement préoccupés par notre quotidien, que l’on trouve des plus banal, que nous oublions d’être véritablement présent à nous-même lorsque ces situations régulières se saisissent de nous.

Pourtant, il semble essentiel de les connaître pour être capable de mettre de la distance, entre elles et nous. S’éloigner de ce qui n’est pas nécessaire, permet de nous aider à améliorer notre santé à tous les niveaux. Toute la difficulté réside dans le fait d’en être conscient, et de réaliser à quel point chaque situation peut être nocive pour soi.

Les principaux facteurs de perte de notre énergie vitale.

entretenir des relations avec des personnes toxiques

• Entretenir des relations avec des personnes toxiques

Certaines personnes ne viennent à vous qu’avec le désir inconscient de se « brancher » sur votre réserve.  Après avoir passé un moment à leurs côtés, vous ressentez comme un malaise à l’intérieur de votre être et votre esprit se repasse en boucle, des bribes de conversations. Vous avez alors rencontré ce que l’on appelle un vampire émotionnel.
Ce sont toutes les personnes abonnées à la plainte, celles qui ne viennent à vous que pour partager leurs problèmes, leurs histoires chaotiques, leurs peurs ou leurs jugements des autres, sans jamais essayer de trouver des solutions, celles qui contestent tout et tout le temps, celles qui font des reproches à tours de bras et ne partage que leurs désastres. Elles ne désirent aucunement changer, mais simplement rester là où elles en sont, en puisant chez les autres l’énergie nécessaire pour continuer dans cette spirale négative.

Laissez-les de côté et passez votre chemin, ces personnes vous épuisent, vous éloignent de vous-même, et veulent de manière inconsciente vous empêcher de vous réaliser.
Souvenez-vous que si quelqu’un cherche un endroit pour jeter sa poubelle, mieux vaut que ce ne soit pas votre esprit !

  • La solution :

Après avoir discuté avec vos relations, prenez un temps pour plonger au cœur de votre être et observez-vous. Comment vous sentez vous après avoir discuté avec cette personne ? Vous avez la capacité de reconnaître quelles sont les personnes qui apportent des choses positives à votre vie, celles qui par leurs paroles vous portent et vous élèvent, vous redonnent la force, le courage d’atteindre ce que vous espérez.

ne pas vouloir affronter les situations difficiles

• Ne pas vouloir affronter les situations difficiles

Qui n’a jamais esquivé un problème ? Remis à plus tard une situation qui génère de l’embarras en espérant qu’elle se résoudra d’elle-même, sans action de notre part, car on ne s’en sent pas capable, ou que l’on croit qu’elle nous demande trop.
Une des règles de la nature est celle de l’entropie, du chaos. Lorsque rien n’est fait, qu’aucun acte ne pose notre verticalité face au monde, l’ordre s’affaiblit. Un peu à l’image d’un jardin laissé à l’abandon.

Se confronter aux situations difficiles que la vie nous propose est la manière la plus saine de résoudre les problèmes et de ne pas les laisser dégénérer vers quelque chose de pire. Que cela soit avec un proche, dans la relation, la famille, au travail, dans notre corps, il est important d’analyser la situation et de prendre une décision à temps, impliquant les mesures nécessaires.    

Les situations difficiles nous aident à créer des stratégies, si nous en prenons les rênes et que nous essayons de les résoudre. Elles nous donnent de l’expérience, de l’assurance, nous valorisent pour devenir au fil du temps auto-génératrices d’énergie.

Reporter ou ignorer les choses à faire, ne peut que provoquer du stress, de la dévalorisation, menace notre stabilité et accentue la difficulté à trouver des solutions.

  • La solution :

Arrêtez de procrastiner ! Ne plus continuellement remettre à plus tard, faire face et ne plus fuir ce qui nous dérange, permet d’assumer les situations qui se présentent. Retrouver sa verticalité en prenant l’entièreté de ses responsabilités.

vouloir résister au changement

• Vouloir résister au changement

La vie n’est que changement et impermanence. Regardez le monde autour de vous, regardez les saisons, les arbres, les hommes, les constructions. Tout nait, prospère et meurt un jour, même les idées, les croyances ou les certitudes. Ne pas accepter cela, vouloir se battre contre, se crisper pour retenir une situation qui n’existe déjà plus est futile et inutilement énergétivore.

Refuser d’admettre la réalité et se raccrocher, le plus souvent à une croyance, bloque le flux de la vie en vous et autour de vous. Par cette action, je me coupe de la source qui m’offre d’autres possibilités que je me refuse à voir. 

Accepter ce n’est pas se résigner et perdre son but, mais seulement admettre que le chemin emprunter pour y arriver n’était pas le bon.

  • La solution :

A certains moments dans la vie, il est juste de nous accommoder d’une situation que nous ne pouvons pas changer. Accepter, c’est admettre notre impuissance, ou du moins reconnaitre que la toute-puissance que l’on croyait avoir, n’existe pas. Enfin pas de cette manière-là.   Cela permet aussi de repartir de cette nouvelle base, un peu à la manière d’une mise à jour informatique. Regardez comme il est difficile de trouver une solution si les données que l’on retient ne correspondent plus à la situation actuelle.

Accepter qu’il y ait des choses que l’on ne peut pas changer est une étape vers le bien-être émotionnel.

se comparer aux autres

• Se comparer aux autres

Qui n’a jamais pris le chemin glissant de la comparaison ? Celui qui mène à la jalousie, l’envie, la mésestime de soi…

Il est meilleur que moi… elle sait faire ça et pas moi… bien sûr son ami n’est pas comme ça lui au moins… Woua, il gagne vraiment plus d’argent que moi… on n’est pas du même monde, alors je vais faire attention à ce que je dis… je n’arriverais jamais à…

Théodore Roosevelt disait que la comparaison était une voleuse de joie. Effectivement, vouloir se comparer continuellement saborde notre valeur personnelle. Cela contribue à la perte de notre assurance, créant de l’incertitude quant à nos actes et insufflant dans notre esprit le doute dévastateur. Voilà une belle manière de saper sa propre confiance en soi.
Entretenir la comparaison, c’est nier notre individualité et notre spécificité.

  • La solution :

Savoir reconnaître sa spécificité et en être fier.
Cherchez dans votre quotidien, votre manière de faire et surtout votre manière d’être, ce que vous seul pouvez faire et que les autres n’ont pas. Oui, peut être que l’autre part en vacances au bout du monde, mais qui sait écouter et accueillir les blessures de vos amis comme vous ?
Développez vos capacités sans les remettre en question en permanence, votre pouvoir et votre spécificité se trouve dans la joie et la simplicité. En gros soyez vous-même, faîtes-vous plaisir et soyez en fier !

• Ne pas savoir dire non et faire ce que l’on n’aime pas.

Lorsque vous ne vous écoutez pas, que la situation ne vous convient pas, mais que vous y allez quand même. Lorsqu’ une partie de vous sait pertinemment que ce que vous faites n’est pas respectueux de ce que vous êtes, mais que par convenance, politesse, peur ou croyance, vous ne pouvez y échapper, vous perdez une partie de votre capital énergétique. A ce moment, vos pas sont en train de vous éloigner de votre moi profond, de la réalisation de votre être.

Avoir la force de dire non, c’est se voir toujours comme la priorité. Refuser ce qui nous procure de l’aversion, c’est refuser de se laisser envahir d’une négativité non nécessaire. Certes, parfois, nous ne sommes tout simplement pas en condition de faire quelque chose ou de s’opposer, mais cela doit être une leçon à ne pas reproduire.

  • La solution :

Dédiez votre temps à faire ce que vous aimez. Il est important de faire des choses qui sont véritablement significatives pour votre vie. 

Sachez respecter votre territoire et dîtes non à ce qui profondément ne vous convient pas, quitte à déléguer ce que vous ne souhaitez pas faire. Mieux vaut donner une tâche à quelqu’un qui est plus en capacité de le faire, si vous n’êtes pas dans les meilleures conditions pour le réaliser. 

laisser s'installer le désordre

• Laisser s’installer le désordre

Rien ne vous prend autant d’énergie qu’un espace désordonné !
Soyez assurés que le temps et l’énergie que vous perdez à chercher quelque chose, ne sera pas mis à contribution ailleurs. Souvenez-vous que l’état de l’intérieur de votre maison n’est qu’à l’image de votre propre intérieur. Si plein de choses du passé dont vous n’avez désormais plus besoin trainent un peu partout, observez ce qu’il en est dans votre vie.

Certes, il y a désordre et désordre. Il ne faut bien sûr pas confondre l’ordre avec l’hyper-contrôle qui coupe de la vie. Ne pas laissez le flux de la vie s’installer avec un minimum de chaos est tout aussi néfaste que de se laisser submerger par l’entropie. Certains désordres sont plus catastrophiques que d’autres mais au final, nous avons tous besoin de prendre l’initiative afin de nous défaire de quelque chose. Rejoignant ici, le principe de résistance au changement, ne pas ranger marque notre absence de verticalité.

  • La solution :

    Rangez régulièrement, triez, organisez, jetez si besoin.

Faire régulièrement le tri à l’extérieur comme à l’intérieur de soi nous rend léger et permet de contacter l’essentiel. Pensez au principe japonais du kaizen, qui prône l’amélioration constante de son être.
Que cela concerne des choses physiques ou spirituelles, il est très important de jeter ce dont nous n’avons plus besoin, de laisser derrière nous le passé et de prendre seulement les quelques petites choses qui nous permettent de nous organiser pour bien vivre le présent, afin d’accomplir nos rêves d’avenir.

Conclusion

Pensez bien que la liste des situations dans lesquelles votre énergie s’évapore n’est pas exhaustive. Il en existe encore bien d’autres, que vous découvrirez par vous-même, si vous mettez un peu d’attention dans votre quotidien. Ne pas pardonner, se sentir coupable, avoir honte de qui l’on est, garder des dettes en suspens ou simplement vouloir absolument tenir ses promesses en font partie.

Voyez votre être comme une alliance sacrée du féminin et du masculin. Ces principes vous définissent et oscillent en vous en permanence, que vous soyez hommes ou femmes. Pensez que le principe féminin est votre potentiel d’énergie, votre reliance au grand tout, et que le principe masculin est celui de l’action juste, de la structure qui affirme votre verticalité en chaque instant, permettant de garder à l’intérieur de vous toute cette énergie contactée.

Observons simplement que les principales causes de la perte de notre énergie, sont toutes les situations dans lesquelles on remet notre pouvoir ou notre valeur à l’extérieur de nous, dans celles où l’on juge, ou se juge. Enfin, surtout dans celles où l’on ne s’écoute pas et l’on ne se voit pas à sa juste mesure.
En résumé, il semblerait donc que la raison du maintien de notre capital d’énergie correspond à tous les actes que l’on pose concrètement dans la matière, en conscience, et avec respect de ce que l’on est et ressent.